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Les prix du gaz naturel ont atteint leurs plus hauts niveaux en plus de sept ans grâce à une lente reprise de la production dans le golfe du Mexique après un ouragan en août, de fortes exportations américaines et des approvisionnements restreints.
Un effort mondial pour limiter les émissions de carbone s’est traduit par une demande accrue de gaz naturel et d’énergie renouvelable, explique Troy Vincent, analyste de marché chez le fournisseur de données sur le marché des matières premières DTN.
La faiblesse récente de la production éolienne en Europe, associée à un faible stock de gaz naturel avant l’hiver, a fait grimper les prix du gaz naturel et de l’électricité “à travers le continent à des niveaux records”, a-t-il déclaré. Cela fait suite à des mois de températures élevées en Asie de l’Est et à des retards dans la remise en service de la production nucléaire au Japon.
La demande croissante en Europe, en Asie et en Amérique latine pour le gaz naturel liquéfié (GNL) a conduit à des exportations américaines record cette année, aidant à pousser les contrats à terme sur le gaz naturel américain à leur plus haut niveau depuis février 2014, dit-il.
Contrats à terme sur gaz naturel NGV21 au premier mois,
NG00,
s’est établi à 5,46 $ par million d’unités thermiques britanniques le 15 septembre, le plus haut depuis février 2014. Les prix ont plus que doublé pour l’année, s’échangeant 115 % plus haut depuis le début de l’année.
Le rythme record des exportations américaines de GNL cette année montre à quel point le marché mondial du gaz naturel est tendu et “à quel point les pays d’Asie de l’Est et d’Europe craignent de manquer d’approvisionnement cet hiver pendant la saison de chauffage”, a déclaré Vincent.
En 2020, les exportations de gaz naturel des États-Unis ont atteint un niveau record, selon l’Energy Information Administration. Les exportations pourraient augmenter de 20 à 25 % cette année, selon Bryan Benoit, associé directeur national, énergie, chez Grant Thornton.
Pendant ce temps, les mois chauds de l’été 2021 « ont entraîné une augmentation plus importante de la demande et du prix du gaz naturel », dit-il. Il faut aussi reconstituer les stocks pour se préparer à la saison de chauffage hivernale.
Le gaz de travail stocké aux États-Unis, la quantité disponible sur le marché, est tombé à son plus bas niveau pour cette période de l’année depuis 2018. À la fin de la semaine du 10 septembre, le gaz de travail stocké s’élevait à 3 000 milliards de pieds cubes, bien en deçà des deux. il y a un an et la moyenne sur cinq ans.
Les stocks américains pourraient culminer en octobre à environ 3 400 milliards de pieds cubes, ce qui serait encore environ 10 % inférieur à la moyenne quinquennale précédente pour la période, a déclaré Vincent.
Les conditions météorologiques extrêmes restent un problème avec plus de deux mois restants dans une saison des ouragans dans l’Atlantique qui a déjà perturbé les opérations énergétiques du Golfe.
L’ouragan Ida a frappé la côte du Golfe le 29 août. Au 15 septembre, 39 % de la production de gaz naturel de la région restait hors ligne, selon le Bureau of Safety and Environmental Enforcement.
Steve Craig, analyste en chef de l’énergie chez Elliott Wave International, qualifie des événements comme Ida d'”exogènes” – des facteurs extérieurs qui peuvent avoir un impact temporaire sur les prix qui est “sans rapport avec la tendance générale des prix”.
Sur la base d’une analyse technique connue sous le nom de principe des vagues d’Elliott, Craig affirme que les perspectives « globales » pour les contrats à terme sur le gaz naturel sont des prix nettement plus élevés.
Malgré certaines périodes de consolidation à la baisse et de changements météorologiques, il dit qu’il restera « globalement haussier » jusqu’à ce que le modèle de vague de prix « dicte un changement », comme il l’a fait en juillet 2020, lorsque les prix se sont échangés au-dessus de 1,896 $, déclenchant Les prévisions d’Elliott Wave International pour un rallye qui pourrait porter les prix à 4,929 $.
Vincent, cependant, dit que même si la demande mondiale restera forte à l’approche de l’hiver – attirant davantage d’expéditions de GNL des États-Unis et entraînant des stocks saisonniers inférieurs à la normale – les prix du gaz naturel pourraient chuter par rapport aux sommets actuels s’il y a un changement par rapport au gaz naturel. du gaz au charbon et au fioul.
Les prix resteront probablement au-dessus de 4 $, cependant, avant de baisser dans un contexte d’augmentation de la production au printemps prochain, dit-il.
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